Poussé à la démission par les manifestations dès le 16 février 2019, il annoncera sa démission dans les semaines suivantes. À quelques jours du scrutin prévu le 12 décembre, les manifestations se poursuivent notamment à Bruxelles où la diaspora s’était donnée rendez-vous le 30 novembre. S’indigner contre cette élection de la “honte”: sur les 23 candidatures déposées, seules cinq ont été validées: tous des proches du président déchu. Le profil des manifestants en Algérie et ailleurs est pluriel: toutes générations, classes sociales et idéologies politiques confondues mais qui s’accordent sur un point: il faut que cela s’arrête! Si les perspectives d’avenir sont nombreuses; quelles seront les séquelles de ces deux décennies ,qualifiées de dictatures par certains, du règne Bouteflika? Mohammed Tahar Bensaada, politologue et professeur de philosophie tente de répondre à ces questions.