Les 12 travaux d’Hercule ?
Le 20 novembre 2022 marque la journée internationale de l’industrialisation de l’Afrique. L’une des nombreuses journées internationales mises à l’honneur par les Nations Unies. Pour marquer l’événement, une semaine spéciale s’est ouverte à Niamey au Niger du 20 au 25 Novembre. Au menu, l’Agenda 2023. Comme pour de nombreuses initiatives onusiennes, des échéances plus ou moins détaillées, sur une période plus ou moins longue, ont été minutieusement mises en place lors d’une édition précédente déjà en 2015 à Addis-Abeba par les chefs d’Etat de l’Union Africaine.
La vision africaine de demain
Plus qu’un agenda, c’est le quasi manifeste d’une vision et d’une volonté panafricaniste de l’Afrique de demain. Faire du continent une puissance mondiale au même titre que ses consoeurs européennes, américaines et asiatiques :
« Afrique intégrée, prospère et pacifique, dirigée par ses propres citoyens, et représentant une force dynamique sur la scène mondiale ».
Si les obstacles sont nombreux sur le chemin, les bases sont là : le continent Africain est le deuxième en termes de taille après l’Asie, son sol est riche, ses ressources sont multiples et sa population est jeune et active. Quelles sont alors les aspirations de cette Afrique de demain ?
- La croissance et le développement durable
- Intégration du continent dans des idéaux panafricains, une renaissance africaine.
- Une bonne gouvernance : état de droit, de justice et respect des droits de l’homme.
- Paix et sécurité durables sur le territoire.
- Une identité culturelle, un patrimoine commun et un partage de valeurs.
- Développement du social pour les populations : axé sur les femmes, les jeunes et le bien-être des enfants.
- L’Afrique en tant que partenaire fort et intégré sur la scène mondiale.
Si les initiatives déjà mises en place sur le continent seraient trop nombreuses à lister, il est néanmoins essentiel de mettre en lumière certains programmes et ambitions.
Le sommet de 2022 : les femmes à l’honneur.
Trop souvent, le rôle de la femme africaine à été réduit dans l’imaginaire collectif. Bonne qu’à faire des enfants et à tenir sa maison, ou à travailler les champs. La réalité c’est que nombres d’économies africaines ne survivraient pas un mois si la force de travail des femmes se mettait en grève. Si partout dans le monde on assiste depuis quelques années à un changement du mode de pensée, l’Afrique n’y échappera pas. La femme transformatrice africaine bénéficie de son propre sommet lors de cette édition.